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La lecture aux tout-petits, la place de la narration dans le développement neuronal

Retrouvailles autour du livre avec Catherine Vanandruel, avril 2019. Un atelier proposé avec Anne Pardou, pédiatre, pour la journée Plan Lecture à la Marlagne

Lire des textes dans une langue poétique, littéraire, un peu chantante, c’est éprouver et proposer un bien-être psychique, trouver lieu, se laisser envelopper. La langue littéraire, métaphorique, poétique, comportant une part fictionnelle, est en rapport étroit avec la possibilité de sentir que l’on est relié à ceux qui étaient là avant nous, mais également avec ce qui est là autour de nous, que l’on en fait partie. Avec les livres, nous empruntons le talent d’un artiste pour transmettre à l’enfant un regard sur la vie. Et ceci dans un tout autre mode que le parler de la vie quotidienne.

Avant même sa naissance, l’enfant est déjà dans le langage, il est parlé par les adultes qui l’attendent. On ne peut pas isoler le développement du langage de celui de l’enfant dans sa globalité : sa capacité à se séparer, à se différencier, son accès au symbolique, à la représentation, ses capacités de relation sociale, son développement psychomoteur, affectif et ses compétences cognitives.

En passant, nous aurions tort d’arrêter trop tôt de lire des histoires aux enfants qui apprennent à lire. Écouter lire, c’est encore apprendre à lire. C’est avoir accès à de nouvelles interprétations. C’est enrichir sa lecture. Lire, c’est pouvoir s’arrêter pour réfléchir. La lecture d’œuvres littéraires à haute voix est une transmission culturelle qui ne devrait jamais s’arrêter.

Michel Defourny[1] suppose que lorsque nous lisons une histoire à un jeune enfant à haute voix : « nous inventons une musique particulière qui correspond à ce que nous tirons personnellement du livre ».

  1. Introduction aux formes musicales de la langue 

D’une manière générale, la prosodie est l’inflexion, le ton, la tonalité, l’intonation, l’accent, la modulation que nous donnons à notre expression orale, de manière à rendre nos émotions et intentions plus intelligibles à nos interlocuteurs.

  • Exploration de l’intime

La langue ne s’enseigne pas, elle se transmet, c’est une compétence naturelle[2].

L’expérience du langage précède la naissance puisque le fœtus entend, reconnaît et mémorise diverses caractéristiques sonores de la parole, mais elles sont essentiellement auditives, durant la gestation. Marie Bonnafé[3] va plus loin, pour qui la voix de la mère se fait caresse, le milieu aquatique dans lequel il baigne transforme les sons en vibrations. 

Après la naissance, cette expérience est multimodale : lorsque le bébé entend parler, il voit en même temps le visage qui parle. En exagérant la prosodie de la parole, l’adulte reproduit dans ses expressions faciales des mimiques analogues à celles de la voix, parfois aussi associées au toucher. La cohérence entre ces modalités expressives permet au bébé de saisir le sens des expressions d’autrui. Apparaît alors une narrativité naturelle où les gestes, sons et actions ensemble racontent les intentions et les émotions que l’adulte souhaite partager avec le bébé (nommer, expliquer, dire ce qu’on pense, ce qu’on ressent). C’est peut-être cela, plus que la reconnaissance de formes et de fonctions linguistiques particulières, qui attire le bébé vers le langage.

Toutes les traditions orales enfantines du monde se fondent sur une narrativité naturelle qui organise l’expressivité selon diverses modalités. Les adultes jouent et chantent, avec ou sans paroles, avec les mains, les pieds, les visages. C’est le « parentage intuitif ». En effet, les adultes, lorsqu’ils s’adressent aux tout-petits, spontanément, modifient l’intonation de leur voix de manière tout à fait spécifique : en accentuant la part intonative et en utilisant un registre plus aigu.

Un bébé âgé de quelques semaines est déjà un participant actif dans les histoires sonores que ses proches lui adressent. Ces dialogues non verbaux (proto-conversations) organisent une narrativité naturelle qui entraîne adultes et bébés ensemble dans des mondes imaginaires, favorisant la pensée abstraite et l’intelligence émotionnelle. Pour cela, il faudra de la souplesse ; accepter de s’arrêter, de revenir en arrière, d’expliquer, de répéter souvent les mêmes mots ou phrases, et surtout rester à l’écoute des réponses du tout-petit (ajustement interpersonnel).

Si le langage est un mode de communication qui sert à exprimer et à organiser la pensée, les bébés dialoguent bien avant de faire usage des langues parlées (ou signées). Plus qu’une instruction ou une stimulation langagière, les bébés ont besoin d’adultes ouverts et attentifs à leur esprit non verbal[4], des adultes qui respectent aussi les périodes de sommeil propice au renforcement des apprentissages.

Lorsque l’adulte lit à un enfant qui ne parle pas encore, le paradoxe du livre est que tout à la fois il nous rapproche, et nous permet une mise à distance. Nous sommes en général proches physiquement avec le tout-petit contre la poitrine ou le bambin sur les genoux, mais avec le livre nous sommes également en présence du créateur de l’histoire à travers son texte.

Les livres d’images stimulent sans aucun doute notre imaginaire de lecteur adulte et notre capacité à jouer, à interpréter le texte pour mieux le partager.

Avec ces petites histoires lues à haute voix, on propose également une rencontre avec une double temporalité : le temps pendant lequel on raconte va croiser le temps du récit. Je peux lire en cinq minutes l’histoire de toute une vie ! L’enfant accède alors a une conscience du temps. La narration va lui permettre de mieux l’organiser.

Ce que nous partageons avec les enfants lors de ces retrouvailles culturelles  avec les livres et les histoires, c’est l’idée que l’intime existe, c’est l’idée que chaque être humain possède au fond de lui une part inaccessible.

Ce que nous connaissons mal aujourd’hui, c’est l’impact des stimuli électroniques désincarnés et faisant appel à une sensorialité limitée. Mais des travaux de recherches récentes[5] suggèrent que le développement des capacités langagières est promu par des interactions sociales avec des personnes présentes et attentives aux enfants. Les parents qui lisent des livres électroniques avec des enfants en bas âge devraient envisager de s’engager dans la lecture de la même façon que pour l’imprimé et moins se concentrer sur les éléments de la technologie elle-même.

  • Itinéraire de techniques vocales pour une utilisation de la voix dans un contexte bienveillant avec les tout-petits

« La voix d’un compagnon qui raconte l’histoire d’un livre doit respecter les rythmes naturels et les expressions de motivation qui animent les conversations les plus précoces avec les bébés. Les jeunes enfants peuvent nous enseigner la façon dont nous devrions partager un livre avec eux, comme de bons orateurs : pas trop rapidement ni impatiemment, avec les mesures de la musicalité ; dans le drame partagé, ni effrayant, ni déconcertant ; en préparant des surprises ; en donnant de la vie et de la couleur aux lieux, aux choses et aux personnages humains ou non. C’est le moyen par lequel une nouvelle culture ou un nouveau langage peut être partagé, avant d’être pleinement compris[6]. »

L’important est de parler juste et de se dégager de toutes les inflexions récitées et conventionnelles que tout le monde connaît. Le naturel doit toujours subsister ; mais il doit s’harmoniser avec le style et s’élargir avec lui.

Il faudra se servir de son goût littéraire en observant de plus en plus les règles de diction. En faisant preuve de style dans la diction, nous serons plus près de traduire les styles littéraires.

Il est plusieurs dictions possibles d’un texte, aussi justes les unes que les autres, une fois admises et respectées un certain nombre d’exigences de base telles que, par exemple, une prononciation correcte de la langue.

La diction est l’art de dire et se décompose en deux parties principales, l’articulation et la prononciation. L’articulation concerne l’émission des consonnes (sourdes ou sonores) : occlusives, fricatives, labiales, etc. La prononciation, les voyelles ouvertes ou fermées, longues ou brèves, nasalisées…

L’absence de déformation du sens d’un texte, par des pauses qui ne respecteraient pas la ponctuation, donc le sens d’un énoncé, par des marques dans le ton qui trahiraient l’intention explicite : ironie là où il n’en faut pas ou l’inverse, est de mise. L’adulte ne doit pas se mettre en avant, il « prête » sa voix au texte.

  • Analyse du langage à travers différentes formes de récits ; textes littéraires, poésies, comptines et enfantines, fables et contes.

L’album jeunesse : un genre littéraire riche et universel

Les bons livres d’histoires convoquent les bons rythmes avec la bonne intrigue, ils offrent plusieurs niveaux de lecture. Ils portent sur des formes d’actions qui ont des qualités à la fois esthétiques et éthiques, en posant de véritables questions.

Il y a des albums où, tout au long du texte, les mots, les rimes, les échos, les effets phonétiques et rythmiques, les jeux de mots, les onomatopées créent un univers sonore qui procure aux enfants une intense jubilation. Par cette dimension d’invention verbale, de jeu avec le langage, l’album contribue à maintenir en l’enfant une de ses composantes ; la sensibilité à la valeur sonore des mots, le goût de la fantaisie et des musiques verbales.

La poésie

En musique, la partition comporte des indications relatives à la longueur des notes (blanche, noire, croche), la hauteur des sons (la bémol, la dièse), la nuance (forte, piano), les cadences, le tempo (allegro, largo), les mesures qui indiquent les temps forts et les temps faibles…

En poésie, la « partition » est à écrire par l’interprète lui-même. Toutes les indications ci-dessus font défaut au lecteur. De là naît la difficulté pour trouver ce que l’on croit correspondre aux intentions de l’auteur. N’essayons pas de traquer le sens. L’enfant saisit les métaphores, les images et son imagination compense souvent l’obscurité. « Je rêve ou c’est moi qui coasse ? Mais non, voilà une grenouille ! Serait-ce un signe pour que je me grouille si je ne veux pas sortir d’ici à la brasse ? » Poète Poète de Michel Van Zeveren, Pastel 2011.

Sous ses multiples avatars, la poésie vise toujours, peu ou prou, un bouleversement de la langue et de notre façon d’être au monde, deux ambitions intimement liées.

Parmi les sons perçus, les onomatopées et les sons onomatopéiques sont plus rapidement saisis parce qu’ils entretiennent un rapport analogique avec ce qu’ils décrivent : » Splich splach, criss criss, plaf plouf, hou hou, flou flou, petit petat petit petat » dans La chasse à l’ours, Michael Rosen, Helen Oxenbury, Kaléidoscope 1997.

Les métaphores, fréquentes dans toutes les formes de littérature, font appel à des expériences sensorielles et motrices qui ne s’expriment pas aisément dans les usages conventionnels du langage. « Au petit matin, ses gamelles ont pris la poudre d’escampette » dans Jojo la mache d’Olivier Douzou, Rouergue 2000.

Comptines et enfantines[7]

Comptines, formulettes, jeux de nourrice, rengaines, kyrielles, incantations, rimes, refrains sont autant de termes de vocabulaire courant — ou de langages plus techniques — pour nommer ces premiers jeux.

Les enfantines s’adressent à la toute petite enfance, annonçant les comptines qui les suivront de très peu. Ces formes sont transmises oralement de génération en génération, mi-parlées, mi-chantées, par le langage maternel qui se fait l’écho des balbutiements enfantins.

Ce qui caractérise ces premiers jeux, c’est qu’ils sont avant tout médiateur d’échanges dans le « corps à corps » entre l’adulte et l’enfant. Tout en restant source de plaisir, ce corps à corps reste toujours maîtrisé, car ayant lieu dans les limites préétablies par les règles du jeu lui-même.

L’intensité des regards échangés dans le face à face est également à retenir. Bien au-delà du sens littéral des mots, le primat est donné au ton de la voix, l’oreille est d’abord sollicitée par la richesse des modulations vocales et par la variété des inflexions utilisées. Du sens précis des paroles, on ne se soucie guère, pourtant ces paroles portent et transmettent déjà la marque de la culture : « C’est la petite bête qui monte, qui monte… »

À la découverte du corps

Rappel de la vie prénatale, du bercement dans le liquide amniotique, des premières traces auditives de l’existence : les rythmes physiologiques du corps maternel, toujours binaires, tels que le battement cardiaque, les sensations éveillées par la marche, le rythme respiratoire. Thèmes de l’eau, du bateau, jeux de balancement, de saut, de chutes : « Et plouf, dans l’eau ! »

Jeux de cheval

Se rattachent à un contexte historique et nous reportent au temps où le cheval était outil de travail, moyen de transport, compagnon de combat (mentions de lieux précis, vie de jadis, allusion à la guerre). Il faut que le plaisir ait une fin, pour pouvoir recommencer : « Hue, hue, à dada, sur le cheval de bon papa… »

Jeux de mains, de visage

Le lien à l’autre prend corps par les mains qu’on se donne, la main qu’on agite pour dire « bonjour » ou « au revoir », la main qui nourrit. Les gestes de l’adulte sont une invitation à imiter. Jeu du départ et du retour qui nous signifie la place qu’il occupe dans la maîtrise imaginaire de la présence-absence de la mère. La main devient marionnette : « Trois petits tours et puis, s’en vont… »

Pour ce qui est du visage, les textes, qu’ils soient simple énumération ou histoire narrant une petite aventure, utilisent très souvent l’image de la maison. À travers ces jeux, parfois par le biais de la nourriture, l’enfant jouera à s’ouvrir, se fermer, à garder en lui. Les yeux-fenêtres et la bouche, porte par laquelle on entre.

Jeux de doigts

Les plus nombreux sont les jeux de doigts, il y en a près de deux cents.

L’histoire s’élabore, le récit se structure. Les doigts représentent des personnages. La main devient ici métaphore de la famille, une place toute particulière et qui prête à l’identification est réservée au plus petit. Parfois, on décèle une volonté d’apprendre à compter, à retenir le nom difficile donné à chaque doigt. En jouant à ces jeux, l’enfant apprend qu’il est lui-même totalité faite de parties et partie d’une totalité, que cette dernière soit sa famille ou la société : « Voici mon p’tit jardin. J’y ai semé des graines… et voici 1,2, 3,4, 5 petites pousses ! » ou « Celui-ci va à la chasse… », « Monsieur Pouce part en voyage… ».

Fables et contes

« Je fraye donc avec les contes depuis mon enfance, mais ce n’est que tardivement que j’ai entrepris de m’étonner de l’étrangeté de leur double langage. Quoique je connaisse, à peu de chose près, tous les mots dont ils usent, il m’a semblé qu’il fallait malgré cela étudier le langage de ces histoires comme s’étudie en quelque sorte une langue inconnue, une langue étrangère.

Que nous racontent les contes ? Quelle est leur utilité ? Comment s’explique leur mystérieuse longévité ? Il me semblait que beaucoup parvenaient à formuler une chose qui n’avait rien à voir avec leur sujet apparent, et que ce sujet, nous ne le comprenons jamais tout à fait, qu’il reste dans notre pensée comme un inusable caillou dans la bouche[8]. »

Dans le domaine du conte pour les 0-3 ans, il est des versions savoureuses, sorties tout droit de la bouche des conteurs, des textes conçus pour être lus à voix haute et des images pleines d’inventivité (La moufle, La cocotte qui tap-tip-tope, Quel radis dis donc…)

En version histoires kamishibaï, citons quelques titres à succès : « Un, deux, pois » chez Grandir, « Quelle belle journée » de Sabine De Greef, « Gros, gros, encore plus gros » chez Doshinsha ou « Qui se cache dans la nuit » chez Lirabelle.

Pour la narration, il est recommandé d’être l’acteur de ses interventions (implication dans le déroulement du récit, oser s’exprimer, se lancer), d’entrer dans le vif du sujet de manière concrète. Et de jouer la montée dramatique du récit en intégrant des changements de voix, de volume ou d’intonation, des onomatopées, en ménageant des arrêts, des hésitations et des surprises !

Pour terminer, à l’heure du battage médiatique autour des neurosciences cognitives qui invitent l’être humain à dépasser ses limites et ses manques (projet de l’homme neuronal), les histoires pour les tout-petits se créent en bonne compagnie, dans le va-et-vient entre narration partagée et lecture, en prévoyant des moments de pause qui libèrent une place pour l’imprévu, avec patience et générosité.

« … Je te présente le monde que d’autres m’ont passé et que je me suis approprié, je te présente le monde que j’ai découvert, construit, aimé. Je te présente le ciel et je jette sur lui un filet de mots et de cosmogonies pour que tu ne sois pas saisi de panique quand tombe la nuit. Je te présente la ville, et j’interpose entre elle et toi des légendes, pour que tu puisses y habiter. Je t’inscris dans une histoire, dans la suite des générations, pour que tu ne flottes pas trop. Je te donne des chansons et des récits, pour que tu puisses peu à peu te passer de moi, te penser comme un petit sujet distinct, puis élaborer les multiples séparations qu’il te faudra affronter.

Je te présente des livres, parce qu’une immense partie de ce que les êtres humains ont découvert y est cachée. Tu pourras y puiser pour donner sens à ta vie, savoir ce que d’autres ont pensé des grandes questions que tu te poses.

Je te donne ce qui à mes yeux est le plus beau, tu en feras l’usage que tu veux, tu passeras à ton tour ce que tu aimes à tes enfants ou à ceux dont tu croiseras la route[9]. »

Bibliographie sélective

Lecture aux tout-petits, la place de la narration dans le développement neuronal 

  1. Quelques livres de référence
  • Institution oratoire, livre 1, Quintilien, P.57. Les belles lettres, Paris
  • Eloge de la lecture, la construction de soi, Michèle Petit, Belin, 2002
  • La petite histoire des bébés et des livres, ACCESS, 2007
  • Des artistes et des bébés, Marie-Odile Némoz Rigaud, érès, 1001BB, 2004
  • Lire des livres à des bébés, Dominique Rateau, érès, 1001BB, 2005
  • On ne lit pas tout seul ! Lectures et petite enfance, sous la direction de Sylvie Rayna et Olga Baudelot, érès, Lire à Paris, 2011
  • Les livres prennent soin de nous, Régine Detambel, Babel Essai, 2015
  • Mon cerveau, ce héros, Mythes et réalité, Elena Pasquinelli, Le Pommier, 2015
  • La mécanique des passions : cerveau, comportement, société, Alain Ehrenberg, Odile Jacob, mars 2018
  • Le saut de la grenouille, Hopi’Conte au fil de l’eau, R. Clerebaut Imprimeur, 2018
  • Le programme parler bambin : enjeux et controverses, sous la direction de P. Ben Soussan et S. Rayna, érès, 1001BB, 2018
  • Lire et choisir ses albums : petit manuel à l’usage des grandes personnes, C. Boulaire Didier jeunesse (Passeurs d’histoire), 2018
  • Je cherche un livre à lire à haute voix
    • Les Collections 
  • À petits petons. Collection de textes conçus pour la lecture à haute voix (40 titres) Didier jeunesse
  • Collection Pirouette (27 titres), comptines et chansons. Didier Jeunesse
  • Collection Petits Géants (46 titres), poésies pour enfants. Rue du monde
  • Collection 0-3 ans, Bon pour les bébés (Tas de riz, tas de rats/La Tirade du nez/Dans sa maison, un grand cerf/Le Théorème de Pythagore/Pinichô/Une souris verte/Le Corbeau et le Renard/Bon appétit ! /L’Empereur, sa femme et le p’tit Prince/La Météo marine) Dedieu, Seuil jeunesse, grands formats, éveil
  • Lou et Mouf (et autres titres) Jeanne Ashbé, Pastel, 1994-2019
  • Quelques suggestions de titres (par ordre de parution)
  • Bonjour Bébé, devine combien je t’aime (A. jeram, L’école des loisirs, 1997)
  • La chasse à l’ours (M. Rosen et H.Oxenbury, Kaléidoscope, 1997)
  • Pères. Mères (A. Rosenstiehl, Autrement, 1998)
  • Devine combien je t’aime (Sam Bratney et Anita Jeram, école des Loisirs, 2000)
  • Beaucoup de beaux bébés (D. Ellwand, Pastel, 2002)
  • Le petit bateau de Petit Ours (E. Bunting et N. Carpenter, Pastel, 2004)
  • Moi j’attends (D. Cali et S. Bloch, Sarbacane, 2005)
  • Où vont les bébés ? (Elzbieta, Rouergue, 2008)
  • 2 petites mains et 2 petits pieds (M.Fox, H.Oxenbury, Gallimard jeunesse, 2009)
  • Né trop tôt (Anne Pardou, Christian Merveille & Josse Goffin, Mijade, 2011)
  • Et avant (Ch. Couture et S. Bloch, Sarbacane, 2012)
  • La grande question (W. Erlbruch, Thierry Magnier, 2012)
  • Mon tout petit (Germano Zullo/Albertine, La joie de lire, 2015)
  • Les mots doux/Bonjour mon petit cœur/L’île aux câlins/Mon meilleur ami du monde/Chouette j’ai grandi (C. Norac et C. K. Dubois, L’école des loisirs, 1995-2019)
  • Compte… comptines (R.Bueno, P’tit Glénat, 2017)
  • Roule ma poule ! (E.Manceau, Milan, 2018)
  • Le manteau de mots (A.Almeras et V.Bourgeau, Gallimard jeunesse, 2018)
  • Une histoire très en retard (M.Coppo, Seuil Jeunesse, 2018)
  • Treize livres le plus souvent choisis par les enfants de moins de 3 ans, dans l’ordre de préférence (sélection Lire à Paris, in « On ne lit pas tout seul ! Lectures et petite enfance) 
  • Va-t’en grand monstre vert (Emberley, 1996)
  • Ma voiture (Barton, 2000)
  • Mon papa (Browne, 2000)
  • Délivrez-moi (Sanders, 1996)
  • Bleu(s) (Grannec, 2003)
  • 2 petites mains et 2 petits pieds (Fox et Oxenbury, 2009)
  • Beaucoup de beaux bébés (Ellwand, 2002)
  • Les animaux de la ferme (Delebecque, 2005)
  • Loup (Douzou, 2000)
  • Quel chantier (Delebecque, 2003)
  • Pomme de reinette et pomme d’api (Louchard, 2004)
  • Bonjour Tommy (Berner, 2002)
  • Qui ou quoi (Perrin, 2005)
  • Un livre CD 
  • « Je chante avec mon bébé ». Agnès Chaumié, Enfance et Musique, 2014

            http://www.enfancemusique.asso.fr

  • Sur le Net (sites et vidéos)

[1]Fondateur et président de l’asbl Les Ateliers du Texte et de l’Image depuis 2009, Michel Defourny est spécialiste en littérature jeunesse et graphique.

[2] Evelio Cabrejo Parra, psycholinguiste et maître de conférence à Paris VII

[3] Marie Bonnafé est psychiatre, membre de la société psychanalytique de Paris, fondatrice, avec le professeur René Diatkine, de l’association ACCES. 

[4] Patrick Ben Soussan, pedopsychiatre

[5] Differences in parent-toddler interactions with electronic versus print books, American Academy of Pediatrics, april 2019.

[6] Les histoires se créent en bonne compagnie: va-et-vient entre narration partagée et lecture, Colwyn Trevharten dans : On ne lit pas tout seul! Érès, 2011

[7] Enfantines, M .C.Bruley et L. Tourn, L’école des Loisirs, 1988

[8] Le langage des contes, Elzbieta,rouergue 2015

[9] Lire le monde : expériences de transmission culturelle aujourd’hui, Michèle Petit, Belin 2014

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